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Faut-il se préparer à sauver les banques ?

Faut-il se préparer à sauver les banques ?

Le président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, a déclaré hier jeudi qu’un soutien public pourrait contribuer à résoudre le problème posé par le niveau élevé des créances douteuses dans le système bancaire de la zone euro. Il s’exprimait lors de la conférence de presse organisée après la décision de la BCE de laisser inchangés ses taux d’intérêt et son programme d’achats d’obligations sur les marchés. Il a dit que la chute des cours de Bourse de certaines banques constituait un problème pour les autorités monétaires.

Un problème ? Si cette chute a été particulièrement forte pour les banques affichant un niveau élevé de créances douteuses, il ne va tout de même pas nous faire croire qu’il découvre une situation qu’un analyste comme Jean Pierre Chevallier dénonce chiffres à l’appui tous les jours ! Il jette donc une première pierre.

Si vous tenez compte en plus du fait que Mario Draghi tient ces propos huit jours avant la publication des résultats des tests de résistance réalisés par l’Autorité bancaire européenne sur les 51 principales banques de l’Union, nous sommes en droit de nous dire que ces résultats ont toutes les chances d’être encore plus catastrophiques qu’attendu.

Que propose notre magicien « pilote d’hélicoptère » ?

Comme d’habitude, il sait déjà exactement ce qu’il obtiendra des gouvernements-lavettes de la pseudo UE. Laissons lui la parole :

« Les NPL sont assurément un problème important pour la rentabilité future et pour la capacité des banques à prêter.«

« Les réformes en cours dans le secteur bancaire pourraient inclure la création d’un marché spécifique pour les créances douteuses et un soutien public lorsque, dans des circonstances exceptionnelles, le marché des NPL ne fonctionne pas correctement. »

« Bien sûr, nous voulons éviter des ventes en catastrophe. »

À peine avait-il fermé son micro, qu’immédiatement, les valeurs bancaires européennes sont parties à la hausse… Tu parles, ce n’est plus UN parachute, mais trois, plus un filet au cas où les parachutes ne fonctionneraient pas, et un matelas au cas où le filet ne suffirait pas.

Et bien NON ! NON ! NON ! Qu’elles crèvent, les banques ! En aucun cas le secteur bancaire doit être à l’abri de la faillite. En aucun cas les banques ne doivent avoir la garantie d’être sauvées si elles se sont mises en situation de danger. C’est le meilleur moyen pour les inciter à tous les excès.

Et le soutien public, comment va-t-il se financer ? Par l’endettement ? Par la paupérisation de la population ? Dans un cas comme dans l’autre, ce sont toujours, à plus ou moins longue échéance, les peuples qui morflent….

La nature a horreur du vide, si les banques explosent, elles seront remplacées. Ce message vaut pour l’ensemble de la classe politique française qui n’a toujours rien compris à l’économie et qui croit toujours que Keynes avait raison… Il avait tort et ses solutions ne servent à rien d’autre qu’à retarder l’échéance et à amplifier l’explosion.

Par Thibault Doidy de Kerguelen pour Le Point

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