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Les banques européennes perdent pied en Bourse

Les valeurs bancaires européennes continuent leur chute, entamée lundi. Les résultats des stress tests renforcent les inquiétudes des investisseurs sur la rentabilité du secteur.

Alors que les valeurs bancaires européennes avaient débuté la semaine en forte hausse, la situation s'est inversée dans la journée de lundi et les banques continuaient leur plongeon en Bourse ce mardi, dans le sillage de la publication des résultats des test de résistance européens . Du côté français, Crédit Agricole a cédé 2,78%, Société Générale 3,70%, BNP Paribas 4,04% et Natixis 6,07%. Signe de l'agitation du marché bancaire, l'Euro Stoxx 600 Banks a chuté de 5,10% en deux jours. Et le secteur bancaire pourrait continuer de dévisser. « Compte tenu du contexte de taux et des incertitudes sur la croissance économique au Royaume-Uni à la suite du Brexit, les perspectives des banques qui doivent publier leur résultats semestriels, comme Société Générale ou Crédit Agricole ce mercredi, ne peuvent pas être positives », estime un analyste.

La rentabilité en berne inquiète les investisseurs

Pourquoi tant de pessimisme ? « Les tests de résistance de l'EBA (autorité bancaire européenne) ont montré qu'en cas de choc économique important, les fonds propres des grandes banques de la zone euro tomberaient en moyenne à 9,4% (ratio CET1) un niveau inférieur aux exigences réglementaires en capital », rappelle cet analyste. Certes, ces résultats sont sans surprise et les banques ont considérablement renforcé leur solidité depuis la crise. Mais la nouvelle porte un coup supplémentaire à la confiance des investisseurs dans le secteur, notamment dans sa capacité à accroître ses bénéfices. « La tendance baissière fait son retour car les perspectives du secteur restent médiocres. Et les investisseurs craignent que l'environnement actuel ne permette pas aux banques de sortir la tête de l'eau dans les années à venir », résument les analystes d'Aurel BCG dans une note.

Le problème des banques italiennes

Au-delà des interrogations sur la résistance des modèles des banques aux taux bas sur une période prolongée, scénario qui n'a pas été intégré dans les stress tests, les banques italiennes sont toujours au coeur des inquiétudes du marché. Malgré la conclusion de son plan de sauvetage , Monte Paschi di Siena (BMPS), a enregistré la plus forte baisse (16,10 %) mardi. Dans son sillage, Banco popolare a perdu 13,99%, suivi par Unicredit (-7.2%). Même Intesa San Paolo, qui a publié des résultats trimestriels meilleurs que prévu avec un bénéfice net en recul de 4,1 % à 901 millions d'euros, a reculé de 4,53 %.

Credit Suisse et Deutsche Bank sortis du Stoxx Europe 50

Dans ce climat anxiogène, l'annonce lundi soir de l'éviction de l'indice Stoxx Europe 50, dès la semaine prochaine, de Credit Suisse et Deutsche Bank met le doigt sur la moindre influence des banques. Un déclassement qui ne fait qu'alimenter la glissade. Le secteur n'est en effet plus que le troisième plus important de l'indice Stoxx 600 alors qu'il fut longtemps le premier. Le groupe suisse a cédé 6,19% mardi, tandis que la banque allemande a perdu 4,83%. Leur éviction fait suite à une chute de plus de 45% de leur cours depuis le début de l'année. Ils seront remplacés par la firme néerlandaise ASML Holding et le groupe français Vinci.

En Allemagne, la publication des résultats de Commerzbank marqués par l'environnement de taux d'intérêt bas n'a rien arrangé. La banque a annoncé que ses bénéfices allaient reculer cette année, alors que le groupe avait anticipé une légère hausse à fin 2016. L'établissement qui a déjà vu son action dégringoler de 45% cette année a cédé 9,19% mardi à Francfort pour clôturer à 5,24 euros, un plus bas historique.

Jérémy Bruno et Sharon Wajsbrot : Les Echos

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