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27 Octobre 2016
Gironde : des migrants à Hostens avec l'aval de tous les élus de droite
Le conseil départemental de Gironde était réuni hier afin de voter une délibération sur l'accueil de migrants dans le village d'Hostens. L'assemblée, dirigée par le socialiste Jean-Luc Gleyz...
Le conseil départemental de Gironde était réuni hier afin de voter une délibération sur l’accueil de migrants dans le village d’Hostens. L’assemblée, dirigée par le socialiste Jean-Luc Gleyze, s’était portée volontaire pour offrir « temporairement » aux migrants le Domaine départemental Gérard Lagors (54 route de Bazas) à 36 migrants issus de la jungle de Calais.
Dans la convention soumise au vote des conseillers départementaux, il est précisé que les migrants seront logés, nourris et blanchis aux frais des contribuables et que l’Etat versera la somme de 319 963 euros, soit 1 481 euros par migrant et par mois.
Si la majorité de gauche a, sans surprise, voté à l’unanimité cette délibération, tous les élus de la droite l’ont également soutenue (seul le FN a voté contre). Le président du groupe Les Républicains, Jacques Breillat (maître de conférences à l’IAE de Bordeaux et ancien proche de Nicolas Dupont-Aignan) s’est même fendu d’un surprenant discours à l’endroit du conseiller départemental du Front national, Grégoire de Fournas. Invoquant la mémoire des réfugiés espagnols de 1936, des Chiliens de 1974, des boat-people vietnamiens de 1979, et la révolution de 1789, Jacques Breillat (photo) a prononcé un plaidoyer pour l’accueil des migrants, à rebours de l’opinion de nombre de ses électeurs.
Plus surprenant, le maire (Les Républicains) d’Arès, Jean-Guy Perrière, a également voté en faveur de cette motion, alors que, le mois dernier, il avait fait adopter par son conseil municipal une délibération s’opposant à l’installation de migrants dans sa commune, au nom de « la tranquillité » et de la « sécurité » de ses administrés, ce qui lui avait valu des applaudissements nourris !
Selon l’Observatoire girondin de la Pauvreté et de la Précarité, 181 000 personnes, dans notre département, vivent sous le seuil de pauvreté, avec un taux de 13,4 % en zone rurale.
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